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Pôle nutrition sportive

Alimentation & nutrition des footballeurs

L'alimentation joue un rôle évident dans l'amélioration des performances d'un athlète de compétition ainsi que dans la pratique sportive quotidienne. Les dépenses d'énergie augmentent considérablement durant une activité physique. C'est la raison pour laquelle la balance énergétique, la différence entre ce que l'on consomme et ce que l'on brûle, nécessite une augmentation en apports alimentaires.

La mobilisation accrue de l'appareil locomoteur occasionne de multiples lésions à l'échelle des cellules musculaires, osseuses ou tendineuses. À cet effet, la régénération et la synthèse de nouveaux tissus sont alors nécessaires.
C'est alors que l'organisme, pour se réparer et se reconstruire, aura besoin de toutes les ressources en acides aminés, lipides et autres éléments minéraux.

Si les bons nutriments sont apportés en bonnes quantités au bon moment, avant, pendant et après les efforts, on peut dire que le duo sport et alimentation forme un couple gagnant.

1 / Allier sport et nutrition afin d'obtenir un corps athlétique et être performant

Dans certains cas, on est amené à perdre du poids en raison de certains événements de la vie (stress, maladie, fatigue…) ou bien prendre du poids s'étant laissé tenter par des repas un peu trop copieux, friandises, sucreries et surtout en ayant supprimé toute activité physique.

Il est donc nécessaire de coupler les deux leviers que sont l'activité physique et l'alimentation, aussi bien pour modifier l'aspect de la silhouette que pour améliorer les capacités physiques selon les objectifs.

La modification de la silhouette repose sur l'alimentation qui fournit les apports caloriques et l'activité physique qui permet les dépenses d'énergie.

L'apport énergétique correct est celui qui permet de maintenir un poids stable.

Alimentation saine
2 / Bénéficier d’un rééquilibrage alimentaire essentiel à la pratique de ce sport à haut niveau
"Quels que soient les efforts fournis, on ne peut grossir ni maigrir sans une alimentation équilibrée."

Le rééquilibrage alimentaire consiste à adopter un mode de vie sain adapté à son objectif ou projet de carrière. En effet, il s’inscrit dans la durée contrairement au régime qui se fait dans une durée déterminée.
Bien s'alimenter, ce n'est pas manger n'importe quoi et n'importe comment, mais réguler les apports de chaque jour, en qualité et en quantité, selon les dépenses et besoins. L'organisme a besoin d'éléments nécessaires à son fonctionnement et à sa construction, à savoir : protéines, glucides, lipides, ainsi que des vitamines, minéraux et fibres.

Quantitativement, on absorbera plus de calories pour prendre du poids et moins pour en perdre. Dans ces deux cas, perte ou de prise de poids, au lieu de prendre un gros repas et s'adonner le reste de la journée à des grignotages, il faut fractionner ses prises alimentaires. Qualitativement, il est important de respecter la notion d'alimentation équilibrée et diversifiée qui malheureusement, n'est pas toujours suivie. Il faut consommer des aliments fournisseurs de protéines, de minéraux, de fibres et de vitamines, mais aussi riches en glucides et en lipides.

Les apports en protéines animales et végétales sont utilisés pour la construction de la musculature et la production d'énergie (viandes, crustacés, poissons, abats, oeufs, charcuterie, produits laitiers, soja, noix, noisettes, amandes, tofu, légumineuses... ).

Les apports en fibres sont recommandés pour un bon fonctionnement intestinal (son de blé, pain complet, riz blanc, haricots blancs, pois chiches, lentilles, petits pois, artichauts, carottes, pommes de terre, choux vert, choux fleur, maïs, soja, épinards….), la majorité étant issue de céréales.

Les apports en vitamines sont nécessaires pour le fonctionnement de l’organisme, en faibles quantités, et se présentent sous diverses familles (A, B, C, D, E, F…).

Les apports en minéraux se présentent sous la forme d’ions et sont des substances minérales nécessaires en quantités très faibles au fonctionnement de l’organisme. Les principaux sont le magnésium, le fer, le calcium et le sodium.

Les apports en lipides d'origine animale et végétale aussi appelées graisses alimentaires fournissent au corps humain des acides gras « essentiels » que l'organisme ne peut synthétiser et qui sont une source d’énergie importante pour le corps humain.

Les apports en glucides sont la principale source d'énergie bien qu'ils ne soient pas tellement essentiels, car l'organisme sait les fabriquer à partir d'autres nutriments. De nos jours, bien des aliments comportent du sucre.
Les sources principales de glucides sont certaines céréales, les fruits, les légumineuses, et certains légumes.

Besoins en eau :
L'optimisation de la performance en sport est basée sur la bonne gestion de l'équilibre hydrique.

On sait que le corps contient environ 65 % d'eau et que les pertes dues à la sueur, aux urines et à la respiration doivent obligatoirement être compensées par au moins 1,5 l à 2 l d'apport hydrique selon le climat et les efforts.

En football, il est important de bien gérer son taux d'hydratation afin d'éviter l'apparition de crampes, fatigue, blessures...

Avant une compétition, il est utile d'avoir une hydratation suffisante et de qualité, sachant qu'elle dépendra de plusieurs facteurs : la transpiration (étant plus importante en été qu'en temps froid), les variations individuelles de pertes de sueurs différentes entre mêmes personnes et dans les mêmes conditions, selon les capacités de l'organisme à produire et évacuer la chaleur.

Pendant la compétition, il y a lieu de boire de façon modérée pour compenser les pertes de sueurs.

Après la compétition, il faut impérativement boire, car c'est la phase de récupération.

Une hydratation insuffisante peut engendrer une baisse de performance (2 % de baisse d'hydratation = 20 % de baisse de performance) et divers risques tels que : fatigue, risques de blessures, baisse de la concentration, augmentation du temps de réaction, etc...

Boire de l'eau
3 / Faire le choix de sécher ou de prendre de la masse en se musclant

Ce qui importe pour un footballeur de haut niveau n’est pas seulement l’amélioration de l’esthétique corporelle, mais surtout les capacités physiques. Pour y parvenir, deux leviers sont à prendre en considération, les apports caloriques et les dépenses énergétiques.

Cet apport calorique nécessaire est généré par l’alimentation consommée, tandis que les dépenses énergétiques sont, quant à elles, crées par l’activité utile du métabolisme.

La modification du rapport entre les besoins et les dépenses en calories se fait en synergie.

D'autres paramètres interviennent aussi dans cet équilibre : la notion de qualité dans le choix des aliments, le type d’effort, le respect des plages horaires pour les prises alimentaires et la récupération.

4 / Améliorer l’activité physique individualisée avec son coach sportif personnel et sortir de sa zone de confort

Sortir de sa zone de confort n'est pas chose facile, mais est loin d'être impossible.
Aller au-delà de ses limites (celles que l'on croit atteindre et dépasser) et petit à petit atteindre ses objectifs, c'est rebooster son estime de soi.
Ce sont des défis pour aller plus loin, étape par étape. C'est dur, c'est douloureux, mais avec de la volonté, on y arrive.
Avec un bon coach sportif et en étant plein de bonne volonté et de détermination, on y arrive.

5 / Comprendre la différence entre les termes «alimentation», «nutrition» et «diététique» ainsi que leur signification

L'alimentation désigne aussi bien la manière de s’alimenter, que la nature de ce que l'on mange.

La nutrition nous enseigne pourquoi certains aliments sont indispensables à notre santé et d'autres sont mauvais. Elle désigne également les phénomènes qui apportent des nutriments aux cellules tout en assurant à l'organisme la transformation et l'utilisation des aliments. On parle donc de nutriments.

La diététique ou Science de l'hygiène alimentaire désigne l'ensemble des règles à suivre pour une alimentation équilibrée. Elle nous explique quoi manger et comment. On parle donc d'aliments.

6 / Appréhender les footballeurs professionnels et leurs besoins énergétiques

La plupart des joueurs s’entraînent presque tous les jours et jouent au moins un match par semaine pendant l’année. Ainsi, pour maintenir une bonne capacité de performance et éviter une fatigue chronique et certaines blessures, il convient de satisfaire les besoins énergétiques.

Le football est une activité sportive complexe et discontinue qui soumet certains joueurs, selon leur rôle dans l'équipe, à un besoin énergétique assez élevé en raison d'efforts répétés et de haute intensité fournis par nécessité de performance.

Les glucides stockés sous forme de glycogène dans les muscles et le foie sont en principe la source de production d’énergie. La fatigue vers la fin d’un match résulte de l’épuisement des réserves de glycogène dans diverses fibres musculaires. C'est alors que durant la compétition, le niveau d’acides gras libres augmente dans le sang durant un match afin de compenser la baisse du taux de glycogène musculaire.

Les besoins énergétiques du footballeur se résument aux suivants :

  • Besoins liquidiens : suite à la transpiration dûe à la température et à l'humidité.
  • Besoins glucidiques : suite à l'épuisement des réserves de glycogène musculaire et hépatique dû aux efforts.
  • Besoins lipidiques : il n'existe pas d'étude sur le métabolisme des lipides durant un match de football. Néanmoins, il est admis que la principale source d'énergie serait le glycogène, compte tenu des efforts que requiert cette discipline.
  • Besoins protidiques : les acides aminés forment les protéines et sont les éléments indispensables pour le maintien de la santé.

La nécessité d'un apport en protéines ne se limite pas seulement à des besoins en qualité (acides aminés essentiels) mais également à des besoins en quantité (grammes d'azote total).

7 / Mieux connaître vos aliments suivant les groupes alimentaires
Aliments Nutriments contenus Rôle pour l'organisme
Produits laitiers Protéines, vitamines B, calcium, lipides, vitamines A et D pour les produits non allégés Construction et entretien des structures musculaires et transmission de la contraction musculaire
Viandes, poissons, crustacés, œufs, charcuterie Protéines, fer, vitamines B, B12 et D, plus ou moins de lipides Construction et renouvellement musculaire, transmission de la contraction musculaire
Féculents (pain, céréales, riz, pâtes, pommes de terre, semoule, légumes secs)Produits sucrés Glucides, vitamines B, sels minéraux Construction et renouvellement musculaire, transmission de la contraction musculaire
Fruits, légumes verts Fibres, glucides, vitamine C, sels minéraux Transit digestif, capacité antioxydante
Matières grasses Vitamines A (beurre) et E (huiles riches en acides gras polyinsaturés) Acides gras essentiels Source d’énergie, constituants de la membrane cellulaire
8 / Comprendre la notion de portion quotidienne à consommer que l’on doit adapter au footballeur professionnel
Pyramide alimentaire

Pour un sportif de haut niveau, qu’il soit footballeur ou pratiquant une autre discipline, le respect d’un modèle alimentaire doit être stricte. Il représente les types d’aliments et le nombre de portions qui doivent être consommés par jour.
Ci-dessous, les portions proposées pour chaque type d’aliment.

La notion de portion :

Légumes et fruits

  • 125 mL (1/2 bol) de légumes ou fruits frais, congelés ou en conserve ou de jus 100 % purs
  • 250 mL (1 bol) de légumes-feuilles ou de salade
  • 1 fruit

Produits céréaliers

  • 1 tranche (35 g) de pain
  • 125 mL (1/2 bol) de riz, pâtes alimentaires ou couscous cuits
  • 30 g de céréales froides ou 175 mL (3/4 bol) de céréales chaudes

Lait et substituts

  • 250 mL (1 bol) de lait ou de boissons de soya enrichies
  • 175 g (3/4 bol) de yogourt
  • 50 g de fromage

Viandes et substituts

  • 75 g de viande, poisson, volaille, 175 mL (3/4 bol) de légumineuses cuites, 2 oeufs
  • 30 mL (2 cuillères) de beurre d'arachide
9 / Connaître les différents nutriments : les glucides et leur indice glycémique, les protides et les lipides
IG élevé (>70) IG modéré (entre 56 et 69) IG bas (< 55)
Fruits
Dattes 103 Abricots frais 57
Melon 67
Cerises 63
Papaye 56
Banane bien mûre 65
Pomme fraîche 38
Abricots secs 30
Pamplemousse 25
Raisin 53
Banane pas trop mûre 52
Figues séchées 61
Raisins secs 64
Ananas 59
Abricots au sirop 64
Pêches au sirop 58
Kiwi 53
Poire 38
Orange 42
Jus de pomme sans sucre ajouté 44
Jus de pamplemousse sans sucre ajouté 48
Jus d’orange pur jus 50
Jus de tomate 38
Fruits oléagineux
Noix de pécan 10
Noix de cajou salées 22
Cacahuètes grillées salées 14
Légumineuses
Lentilles vertes séchées cuites à l’eau 48
Lentilles corail 26
Lentilles en conserve 48
Pois chiches secs cuits à l’eau 28
Petits pois 41
Soja et produits dérivés
Lait de soja enrichi en calcium 36
Yaourt au lait de soja et aux fruits 50
Tofu (ne contient pas de glucides)
Pomme de terre
Pomme de terre cuite au four 95
Purée de pomme de terre instantanée 83
Pomme de terre pelée bouillie 78
Pomme de terre nouvelle avec la peau bouillie 78
Frites 82
Pomme de terre avec la peau à la vapeur 65 Patate douce cuite 46
Chips 54
Céréales et produits dérivés
Baguette blanche 95
Baguette blanche (60 g) avec pâte à tartiner au chocolat (20 g) 72
Pain de mie blanc 70
Pain de mie complet 71
Biscotte blanche 68
Gaufres 76
Barquette abricot LU 71
Corn Flakes Kellogg’s 77
Corn pops Kellogg’s 80
Rice Krispies Kellogg’s 82
Smacks Kellogg’s 71
Flocons d’avoine instantanés 82
Galettes de riz soufflé 85
Riz à cuisson rapide 6 min 87
Pain complet 65
Baguette blanche (60 g) avec beurre (10 g) et confiture de framboises (20 g) 62
Croissant 67
Bichoco Prince, BN 56
Flocons d’avoine traditionnels 59
Spécial K Kellogg’s 56
Riz blanc cuit à l’eau 64
Riz basmati 58
Gnocchi 68
Polenta 68
Pain intégral 49
Pumpernickel (pain noir allemand) 50
Biscuit sec petit beurre 50
LU P’tit déjeuner choc 42
All-Bran Kellogg’s 34
Muesli naturel 49
Macaroni 47
Vermicelles 35
Spaghettis cuisson 10-15 min 44
Blé Ebly cuisson 10 min 50
Riz brun 50
Pizza suprême Pizza Hut 36
Sodas, boissons
Coca-cola 63
Fanta orange 68
Bière 66
Sucres, sucreries, snacks
Glucose 100
Confiseries 78
Sucre blanc (saccharose) 68
Barre chocolatée Mars 68
Chocolat au lait 64
Miel mélange commercial 62
Confiture 66
Fructose 10
Snickers 41
Twix 44
M&M’s 33
Sirop d’érable 54
Confiture d’abricot à teneur réduite en sucre 55
Nutella 33
Produits laitiers
Glucose 100
Confiseries 78
Lait concentré sucré 61 Yaourt aux fruits pauvre en matières grasses 26
Lait entier 27
Lait demi-écrémé 30
Glaces 47
10 / Savoir quels sont les besoins en eau des footballeurs professionnels

La soif est une sonnette d'alarme qui signale au corps le manque d'eau. Il est donc utile de boire régulièrement en quantité modérée avant d'avoir soif. Préalablement et pendant vos matchs ou entraînements, il faut prendre de l’eau minérale comme de l’Hépar ou Contrex qui sont des eaux très avantageuses pour permettre à vos reins de travailler efficacement. Cela vous permettra d’éliminer et rejeter vos déchets métaboliques.

En Post Match, il vaut mieux consommer de l’eau riche en bicarbonates et en sodium telles que des eaux gazeuses comme la Vichy Célestin ou la Badoit. Le sodium viendra renouveler et remplacer l’acide présent dans votre organisme tandis que le bicarbonate viendra rejeter l’acidité cumulée.

Le corps est fait d’environ 65 % d’eau. Pour récupérer les pertes de l’organisme (urines, respiration, sueur, etc.), l’apport hydrique quotidien doit être égal ou supérieur à 1,5 l. Bien entendu, si vous faites de l’activité sportive, ce besoin augmente.
Lors d’une contraction musculaire, l’énergie chimique de l’oxydation cellulaire produit :

  • 75 % en chaleur
  • 25 % en énergie mécanique

La chaleur produite par les muscles est transférée principalement par évaporation sous forme de sueur.

Les pertes hydriques

Les pertes hydriques peuvent aller de 0,5 à 1l/h pour un coureur amateur, 1,5 à 2,5l/h pour un coureur professionnel et jusqu’à 3 à 4l/h pour un match de foot ou de tennis chez des professionnels. Une restriction hydrique est extrêmement néfaste sur les performances et la diminution de la performance est proportionnelle à la déshydratation. La sensation de soif correspond à une perte de 1 % de poids de corps, donc la baisse de performance est déjà engagée. Vous devez donc boire avant d’avoir soif.

La dépense énergétique d'un footballeur varie en fonction de l'intensité des efforts, du climat et de l'environnement dans lequel a lieu la rencontre. Pendant quatre-vingt-dix minutes, le joueur est constamment en mouvement avec une intensité variable. Durant les rencontres de football comme dans tout exercice physique de longue durée, une élévation de la température centrale due à l'élévation du niveau du métabolisme énergétique, occasionne une perte d'eau et d'électrolytes par sudation, et cela, même en climat tempéré.

La déshydratation

La déshydratation entraîne généralement une baisse de performance, des risques de blessures ainsi qu'une mauvaise récupération.

En cas de déshydratation :

  • Diminution du débit sanguin et VO2max
  • Diminution du seuil de production de lactate et de la glycolyse
  • Diminution du seuil de production des métabolites chimiques acides
  • Diminution de l’endurance maximale aérobie
  • Diminution du débit de sueur
  • Augmentation de la température profonde

Les signes de déshydratation :

  • Baisse brutale du poids du corps
  • Urines foncées, concentrées, miction diminuée
  • Jambes lourdes sans ressort
  • Récupération lente
  • Plis cutanés
  • Yeux enfoncés, soif, bouche sèche
  • Fréquence cardiaque de repos et à l’exercice augmentée
11 / Prendre connaissance des éventuels recours aux compléments alimentaires pour les footballeurs professionnels

On entend par compléments alimentaires, « les denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés… » (Directive 2002/46/CE du Parlement européen, transposée par le décret n°2006-352 du 20 mars 2006).

L’objectif de ces compléments est d’augmenter l’apport d’acides aminés et donc de « construire » du muscle. Chaque complément alimentaire protéique a ses propres caractéristiques : caséine, whey protéine, protéines d'œuf et de soja ou encore tri-protéines. Toutes ont des spécificités propres dans leur teneur en acides aminés et dans leur origine. L’intérêt est donc de varier leur consommation.

Pyramide alimentaire

Whey Protein

Tirée du lait, elle est la protéine préférée des bodybuilders. Très riche en acides aminés et rapidement assimilable par l’organisme (30 min environ), elle est donc adaptée juste après une grosse séance de musculation.

La whey, ou lactosérum, est la protéine la plus populaire et elle doit ses propriétés à une vitesse d’assimilation très rapide, une absorption maximale et une teneur exceptionnellement élevée en acides aminés essentiels, dont les BCAA. On utilise la whey en poudre pour optimiser tous les programmes de construction musculaire, de prise de masse ou de perte de poids, mais également pour améliorer la récupération musculaire. Le lactosérum est un produit issu du lait, dont il existe différents types, avec des degrés de filtration spécifiques. Le choix se fait selon l’objectif, les besoins et les spécificités de chacun. La whey se décline en plusieurs degrés de filtration : le concentré de whey, la whey isolate et l'hydrolysat.

BCAA

Les BCAA sont des acides aminés essentiels présents dans toutes les protéines animales, constitués de leucine, d’isoleucine et de valine. Ils doivent être apportés par l’alimentation, car le corps ne sait pas les fabriquer lui-même. Particulièrement déterminants pour la construction musculaire, les BCAA soutiennent l’anabolisme en améliorant la synthèse protéique, en réduisant la fatigue musculaire et en luttant efficacement contre le catabolisme. Les muscles ont besoin de BCAA avant, pendant et après l’entraînement aussi bien pour améliorer les performances à l’entraînement, que pour retarder l’arrivée de la fatigue et pour accélérer le processus de récupération musculaire.

Créatine

Elle est utilisée pour la re synthèse de l’ATP en augmentant les taux de créatine et de créatine-phosphate à l’intérieur du muscle. Elle est absorbée naturellement à travers les aliments comme le poisson ou la viande rouge. L’objectif recherché par les compléments est donc de « gaver » le muscle en créatine pour améliorer la contraction musculaire lors d’un effort bref et intense.

Probiotique

Les probiotiques sont des micro-organismes utiles qui constituent la flore buccale, intestinale et vaginale. Leur présence permet notamment de contrer la prolifération des micro-organismes nuisibles qui peuvent, par exemple, provoquer des diarrhées infectieuses ou des vaginites. Les probiotiques contribuent également à la digestion des aliments. Plus particulièrement, il est établi que les produits laitiers fermentés, comme le yogourt, facilitent la digestion du lactose, notamment chez les personnes qui y sont intolérantes. Les suppléments de certains probiotiques, les lactobacilles notamment, ont aussi cet effet, mais à un degré moindre.

Dans un organisme sain, le tube digestif est colonisé par environ 100 000 milliards de bactéries appartenant à 400 espèces différentes. 30 à 40 différentes espèces de ces bactéries représentent 99 % de la flore qui forme un écosystème stable et essentiel au maintien d’une bonne santé. Tout événement qui perturbe l’équilibre de la flore intestinale peut provoquer une diarrhée. Il peut s’agir d’une maladie (infection, déficience du système immunitaire), mais aussi d’un traitement médical, notamment des antibiotiques.

Spiruline

La Spiruline biologique, une algue microscopique, considérée comme "super-aliment", constitue un complément alimentaire de choix, riche en fer assimilable et en protéine naturelle. 100 % naturelle et biologique, notre spiruline contient plus de bêta-carotènes, de fer, de vitamine B12, et d'acide gamma-linoléique qu'aucun autre aliment. Elle est aussi riche en vitamine E que le blé, mais également aussi riche en calcium, phosphore et magnésium que le lait.